vendredi 20 novembre 2009

"Dansez sur moi le jour de mes funérailles"

Bon ça commence à devenir sordide, voire mesquin, voire ignominieux. D'ailleurs si ça continue, Johnny, il va finir par tout casser, tout casser, tout casser. Qu'ils aillent voler ailleurs, tous ces vautours à tête d'Étienne Mougeotte, qu’ils aillent fourrer leur becs plus loin, ces pisse-copies ailés. C’est vrai quoi ! A croire que Le Figaro a posté un de ses sbires devant chaque hôpital parisien voir si Johnny n’essaierait pas de se faire poser un pacemaker en lousdé… Mais tout ce qui porte une banane et des lunettes noires n’est pas Johnny Hallyday à la fin ! Et bien non, il n’était pas à l’hosto mercredi 11 novembre, n’en déplaise au Figaro, obligé le lendemain de se répandre (ils sont habitués tu me diras) en plates excuses sur son site Internet, pour avoir affirmé le contraire. Tout ça n’est pas sérieux. Comme dirait le principal intéressé : « le feuilleton devient ridicule, il faut trouver quelqu'un d'autre sur qui s'acharner » (20minutes.fr, 12/11). Allez au pif, ce bon vieux Chirac n’a pas l’air en si grande forme et il a déjà écrit ses mémoires alors…

Enfin.


La mort de Johnny n’est pas un amuse-bouche pour dîner mondain. C’est une œuvre d’art, un moment esthétique, un crépuscule dramatique et l’occasion inattendue de chanter Retiens la nuit. Nous qui l’avons bien compris, ne verserons plus dans l’expertise, dans le fait divers thérapeutique, histoire de dissiper cette désagréable odeur d’hôpital qui entoure la presse people ces derniers temps. Histoire de conserver toute l’intensité de la chose. Non et puis on a mieux à faire que d’aller fouiller dans les draps sales de la laverie de la Pitié-salpêtrière. Quoi par exemple ? Rester dans le canapé en mangeant des corn flakes et s'envoyer une bonne vieille vidéo dans laquelle Johnny, plus vivant que jamais, s'acoquine avec le diable (déjà).




Wah.

Tu m’étonnes aussi qu’il nous fasse une hernie discale ! Il l’a un peu cherché quand même… Ah mais ce déhanché... Twist again Jojo, Twist again ! Tiens, saviez-vous que le 9 janvier 1963, alors que des médecins affirment que le twist peut provoquer de graves lésions aux genoux, Johnny rétorque " Je l'ai déjà dansé pendant 2 000 heures et tout va bien*. " Ce coquin de Johnny aurait-il pousser le vice jusqu’à faire du Boogie-woogie avant ses prières du soir ? Ben, voilà le résultat.

* Cette curieuse info ne sort pas de mon imagination, c’est sixties-stories qui nous l'apprend, un site aussi coloré que remarquablement renseigné sur les année 60, au point qu'il serait dommage de na pas aller y jeter un coup d'œil

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